Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, le Prophète était en train de prier près du Temple (de la Ka’ba) à la Mecque tandis qu’Abou Djahl et ses amis étaient assis. L’un d’eux dit aux autres : « Qui ramènera de la boucherie un tel, des abats et les déchargera sur le dos de Mohammed lorsqu’il se prosternera ? L’individu le plus vil du groupe se chargea de l’affaire et rapporta les abats. Il attendit que le Prophète se prosterne pour déposer sa charge sur le dos de Mohammed, entre les omoplates. – J’assistai à cette scène, précise ‘Abdallah, mais je ne pouvais rien faire pour l’en empêcher, même si j’en avais la volonté. Alors les individus s’esclaffèrent, se rejetant mutuellement la responsabilité de cet acte. L’Envoyé de Dieu resta prosterné durant tout ce temps et il ne redressa la tête que lorsque Fatima sa fille arriva. Elle jeta loin de son dos l’immondice, puis le Prophète levant la tête s’exclama : « Ô mon Dieu, punis les Qoraïchites ! » Et cela à trois reprises. Cette malédiction affligea grandement les intéressés car ils étaient convaincus que les supplications faites en cette ville seraient suivies d’effet. Le Prophète nomma ensuite individuellement chacun des coupables. – Ô mon Dieu ! A Ta charge Abou Djahl et à Ta charge ‘Otba Ben Rabi’e et Cho’aïba Ben Rabi’e et Oualid Ben ‘Otba et ‘Oumaya Ben Khalef et ‘Otba Ben Abou Mo’ayit ; il nomma aussi un septième dont le nom a été oublié. Par Celui qui tient ma vie entre Ses Mains, reprit ‘Abdallah, j’ai aperçu (les cadavres de) tous les hommes que l’Envoyé de Dieu avait cités étendus dans le puits, le puits de Badr. « (Première bataille opposant les Musulmans aux infidèles)

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