Djâbir a dit : « La veille de la bataille de Ohod, mon père me convoqua et me dit : – Je ne me vois que parmi les premiers tués d’entre les compagnons du Prophète. Je ne laisserai après moi personne de plus cher que toi, en dehors de l’Envoyé de Dieu. Tu paieras mes dettes et tu traiteras tes sœurs avec bienveillance. Le lendemain, mon père fut le premier combattant (musulman) à être tué. On l’enterra avec un autre combattant dans une même fosse et cette idée hantait mon esprit de le savoir enterré avec un autre homme. Aussi, je le fis exhumer six mois plus tard. Hormis une légère atteinte à l’oreille, le corps était dans le même état que le jour où je l’avais inhumé. »

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