‘Ali Ben Abou Talib s’éloigna à une distance où il apercevait encore les maisons, et il allégea la prière.
Anas Ben Malik a dit : « J’exécutai quatre prosternations au cours de la prière du dohr (midi) à Médine avec l’Envoyé de Dieu. A la prière de l’après- midi (‘assar) à Dhou El Holaïfa, nous n’en accomplîmes que deux. »
‘Aïcha a dit : « A l’ origine la prière obligatoire ne comportait que deux reka’as. Elle fut maintenue telle qu’elle dans les voyages et prolongée en tant que prière dans les habitations. »
‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « Alors qu’il était en voyage et qu’il était pressé, j’ai vu le Prophète différer la prière du coucher du soleil (maghreb) et la cumuler avec la prière du soir (‘icha). »
Salim a dit : « ‘Abdallah Ben ‘Omar, lorsqu’il était pressé en voyage agissait de la sorte. »
Salim a dit également, selon Ibn Chihab : « Lorsqu’il était à Mozdalifa, Ibn ‘Omar regroupait en un seul office les prières du maghreb et de la ‘icha. »
‘Abdallah a dit : « J’ai vu le Prophète quand il était en voyage et pris par le temps, s’arrêter au moment du maghreb et effectuer une prière de trois reka’as. Puis, il prononçait les salutations finales. Ensuite il ne tardait pas à s’arrêter à nouveau pour la prière de la ‘icha ; il effectuait deux reka’as prononçait les salutations finales, mais n’accomplissait pas de prières surérogatoires après cela. Il les différait jusqu’au milieu de la nuit. »