Abou Horaïra a dit : « Dieu est le plus au courant de ceux qui combattent à son service et de ceux qui sont blessés à son service. »

Selon Sahl Ben Sa’d Sa’di, l’Envoyé de Dieu fut en présence des polythéistes et on engagea les hostilités. Une fois qu’il revint vers son armée et que l’ennemi fit de même, il resta sur le terrain un des compagnons du Prophète qui continuait à manier du sabre, poursuivant et frappant partout, tout ce qu’il trouvait sur son chemin. – Aucun d’entre-nous n’a autant fait aujourd’hui qu’un tel, dit quelqu’un en parlant de cet homme. Et l’Envoyé de Dieu de répondre : – Cet homme sera de ceux qui sont voués à l’enfer. Un des Croyants dit alors : – Je vais faire route avec lui, et il s’en alla en compagnie de cet homme, faisant halte, quand l’homme s’arrêtait, pressant le pas, quand ce dernier forçait l’allure. Cependant, l’énergumène avait été gravement blessé et, précipitant l’échéance de sa mort, il appuya la lame de son sabre contre le sol plaça la pointe entre ses mamelles, puis se penchant sur son sabre, il se tua. L’homme qui était attaché à ses pas revint vers le Prophète et dit : – J’atteste que tu es l’Envoyé de Dieu. – Qu’y a-t-il ? demanda le Prophète. L’homme lui raconta l’histoire de ce combattant et son suicide. L’Envoyé de Dieu dit alors : – Il se peut qu’un homme ait un comportement qui visiblement, le destine à être parmi les élus du Paradis alors qu’il sera parmi les réprouvés, mais il arrive aussi que l’homme ait une conduite qui visiblement le destine à être parmi les réprouvés, alors qu’il fera partie des élus. »

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