Les péchés sont des vestiges de la djahiliya, ils n’entraînent pas l’exclusion pour cause d’infidélité de son auteur, sauf pour le polythéisme, suivant les paroles du Prophète : « Il reste en toi des sentiments de la djahiliya. » Et de ces Paroles de Dieu : « Dieu ne pardonne pas qu’on Lui associe d’autres divinités. Hormis cela, Il pardonne à qui Il veut… » (Coran 4.48)
El Ma’rour a dit : « Je rencontrai Abou Dar à Rabada, il portait le même vêtement que son serviteur. Comme je l’interrogeai sur sa façon de s’habiller, il me répondit : – J’ai injurié un homme à propos de sa mère, et le Prophète m’a dit : – Ô Abou Dar, tu insultes cet homme à propos de sa mère, tu gardes en toi des relents antéislamiques. Ces serviteurs que Dieu a mis sous votre pouvoir sont vos frères. Celui qui a son frère à son service doit le nourrir de ce qu’il mange lui-même et le vêtir de la même façon. Ne leur imposez point ce qui est au-dessus de leur force et au besoin, venez-leur en aide. »