D’après Abou Horaïra, les gens de la tribu des Khoza’a avaient tué un homme des Béni Leit pour se venger du meurtre d’un de leurs concitoyens. Cette action eut lieu l’année de la prise de la Mecque. Dès qu’il fut mis au courant, le Prophète se mit en selle et vint leur parler : « Dieu à interdit l’introduction du meurtre (ou de l’éléphant) (1) , à la Mecque. Le Prophète et les Croyants ont sous leur autorité cette ville et ses habitants. Mais la Mecque n’a troqué son attribut sacré pour aucun homme avant moi et pour personne après moi. Elle ne m’a été ouverte que pendant une heure, durant un seul jour. Maintenant, à cette heure-ci, elle est redevenue sacrée. On n’extirpera pas ses épines et on ne déracinera pas ses arbres. L’objet perdu ne sera ramassé que pour être remis à son propriétaire.

Lorsqu’un meurtre sera perpétré, les proches de la victime pourront choisir entre le prix du sang ou la livraison du coupable. »

Après ce discours, un homme du Yémen vint et s’écria : « Ecris cela pour moi, ô Envoyé de Dieu ! Le Prophète annonça : – Ecrivez cela pour Abou Foulane (un tel). Un homme des Qoraïch sollicita le Prophète : – Ô Envoyé de Dieu, fais une exception pour el idkhira, nous l’utilisons pour nos demeures et nos tombeaux !

– Qu’on fasse une exception pour el idkhira ! s’écria le Prophète. »

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