Zeïneb, la femme de ‘Abdallah a dit : « Je me trouvais à la mosquée et j’ai entendu le Prophète dire : – Faites l’aumône, quand bien même de vos propres bijoux. Zeïneb subvenait aux besoins de ‘Abdallah (son mari) et de deux orphelins dans sa maison. Elle chargea ‘Abdallah de poser la question suivante au Prophète : – Je subviens aux besoins de mon mari et de ceux de deux orphelins chez moi, cela suffit-il pour être considéré comme une aumône ? ‘Abdallah invita sa femme à aller elle-même questionner le Prophète. – Je m’en allai donc chez l’Envoyé de Dieu, raconte Zeïneb et devant la porte, je trouvai une femme des Ansar qui avait le même problème que moi. Billal venant à passer, nous lui demandâmes d’être notre interprète auprès du Prophète et de lui poser la question suivante : – Je subviens aux besoins de mon mari et de deux orphelins chez moi, cela suffit-il pour être considéré comme une aumône ? Nous le priâmes également de ne pas révéler notre identité. Billal s’introduisit chez le Prophète et lui posa la question. Le Prophète l’interrogea : – Qui sont ces deux femmes ? – Zeïneb, répondit Billal. – Quelle Zeïneb ? – La femme de ‘Abdallah, précisa Billal. – Oui, en effet, reconnut le Prophète, elle aura une double récompense, l’une pour avoir rempli ses obligations familiales, l’autre pour avoir distribué l’aumône. »
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