De ces paroles du Prophète : « Celui à qui on communique un enseignement est quelque fois plus apte à le comprendre que celui qui l’a entendu. »

Abou Bekra rapporte ce qui suit à propos du Prophète : « Alors qu’il était sur son chameau, dont un homme tenait la bride, le Prophète demanda : « Quel jour sommes-nous ? – Nous gardâmes le silence, nous demandant s’il n’allait pas donner à ce jour un nom inhabituel. – N’est-ce pas le jour des Sacrifices ? ajouta-t-il. – Oui, reconnûmes-nous. – Et quel est ce mois ? poursuivit-il. – Nous restâmes silencieux à nouveau, craignant qu’il ne lui donne un nom autre que celui que nous lui connaissions. – N’est-ce pas le mois de Dhou L’Hidja ? fit-il. – Assurément, dîmes-nous. – Sachez donc, annonça-t-il, que vos vies, vos biens, votre honneur vous sont aussi sacrés que ce jour-ci, ce mois-ci et cette ville que voici. Celui qui écoute ces paroles doit les faire parvenir à celui qui est absent, car il se pourrait que celui à qui on les rapporte soit en mesure de les comprendre mieux que celui qui les propage. »

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