Sa’d Ben Abou Ouaqas a dit : « Le Prophète vint chez moi alors que j’étais malade à la Mecque… : – Que Dieu fasse miséricorde ô Ben ‘Arfa, dit- il. – Ô Envoyé de Dieu, lui expliquai-je, je vais faire un legs testamentaire de tous mes biens. – Non, me fit-il. – La moitié alors ? Repris-je. – Non, insista-t- il. – Le tiers ?– Oui, le tiers, et c’est encore trop. Il est préférable que tu laisses tes héritiers riches, plutôt que réduits à tendre la main aux passants. »
« Tout ce que tu dépenses pour entretenir (ta famille) constitue une aumône, même la bouchée que tu mets dans la bouche de ta femme. Peut-être que Dieu te rétablira dans ta santé, alors des gens tireront bénéfice de ton existence tandis que d’autres subiront un préjudice. A ce moment Sa’d n’avait qu’une fille. »