Selon Anas, son oncle paternel qui n’avait pas participé à la journée de Badr dit : « Je n’ai pas assisté au premier combat mené par le Prophète, mais si Dieu me permet d’assister à un (autre) combat en compagnie du Prophète, il verrait combien je serai fougueux dans la bataille. »
« Or il advint qu’il participa au combat de Ohod et vit les fidèles s’enfuir, alors il s’écria : « Ô mon Dieu, je te demande de pardonner ces gens- là – les Musulmans – et ne me rends pas responsable des pratiques des idolâtres. Sur ce fait, il s’avança le sabre à la main et croisant Sa’d Ben Mo’ad (qui fuyait) il lui dit : – où cours-tu ? – Moi, je sens à Ohod le parfum du Paradis ! Puis, il s’en alla combattre et fut tué. Sa sœur ne reconnut son corps, que grâce à un grain de beauté – ou selon une autre version – à la forme de l’extrémité de ses doigts. Il avait été transpercé de quatre-vingt et quelques coups de lance, reçu un coup de sabre et fut traversé par une flèche. »