Abou Homaïd Sa’idi a dit : « Le Prophète avait confié à un homme de la tribu des Azd, le prélèvement de la dîme. A son retour (de mission) l’homme dit : – Voici pour vous et ceci est un cadeau pour moi. – Est-ce que cet homme ne s’est jamais assis dans la demeure de son père ou de sa mère ? s’écria le Prophète, il saurait alors si on lui offrirait telle chose ou non. Par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains, personne ne prendra quoi que ce soit (de la dîme) sans qu’au Jour de la Résurrection, il n’en soit tenu de le porter à son cou. Si c’est un chameau, il blatérera, si c’est une vache, elle beuglera, si c’est un mouton, il bêlera. Puis il leva la main si haut que nous vîmes le blanc de son aisselle, et s’écria par trois fois : – Ô mon Dieu ! Ai-je communiqué (Ta volonté) ? »

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