Djâbir Ben ‘Abdallah a dit : « Si quelqu’un rit durant la prière, il doit renouveler sa prière mais non les ablutions. »
El Hassan a dit : « Si quelqu’un arrache quelque chose de ses cheveux ou de ses ongles ou encore s’il retire ses bottines, il n’est pas tenu de renouveler ses ablutions. »
D’après Djâbir, lors de la bataille de Dat Riqa, à laquelle assistait le Prophète, un homme fut touché par une flèche et perdait son sang. Il fit des génuflexions (reka’a) et des prosternations (sadjda) et termina sa prière.
El Hassan a dit : « Les Musulmans n’ont cessé de prier malgré leurs blessures. »
Abou Horaïra a dit : « Il n’y a pas lieu de renouveler l’ablution si ce n’est à cause de la survenance d’une impureté fortuite. »
Taous, Mohammed Ben ‘Ali, ‘Ata et les habitants du Hidjaz ont soutenu que le sang coulant d’une blessure n’impose pas une nouvelle ablution.
Ibn ‘Omar après avoir pressé un bouton au visage en fit sortir du sang, sans pour cela refaire ses ablutions.
Selon Ibn ‘Omar et El Hassan, lorsqu’on applique des ventouses, il y a lieu de laver seulement les coupures (de ces ventouses).