Abou Ouaqas a dit : « Au cours de l’année du pèlerinage d’adieu, je fus gravement malade. Je demandai à l’Envoyé de Dieu qui était venu me rendre visite : – Ô Envoyé de Dieu, lui dis-je, je suis très malade, j’ai des biens et je n’ai qu’une fille pour m’hériter. Puis-je donner en aumônes les deux tiers de mes biens ? – Non, me répondit le Prophète. – Et la moitié ? lui proposai-je. – Non, me dit-il encore. Tu peux donner le tiers, et encore cela est beaucoup. Il est préférable de laisser des héritiers riches que pauvres et tendant la main pour demander des aumônes. Quelque dépense que tu feras pour les tiens, avec en vue de plaire à Dieu, te sera rétribuée, y compris la bouchée que tu mettras dans la bouche de ta femme… »
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