Selon Abou Waïl, Abou Moussa en s’adressant à ‘Abdallah Ben Mess’aoud lui dit : « Lorsque quelqu’un ne trouve pas d’eau (pour faire les ablutions), ne doit-il pas accomplir sa prière ? – Si je leur autorisais cela, répondit ‘Abdallah Ben Mess’aoud, dès que l’un d’eux estimerait le temps assez froid, il dirait : – Il faudrait imiter (‘Abdallah), c’est-à-dire procéder au tayamoum et prier. »
Selon El A’amach, Chaqiq a dit : « J’étais assis en compagnie de ‘Abdallah et d’Abou Moussa quand ce dernier s’adressant à ‘Abdallah lui dit : « Si un homme est souillé (par les relations charnelles) et qu’il ne trouve pas d’eau durant un mois, ne lui est-il pas permis de procéder au tayamoum et de prier ? – Non, répondit ‘Abdallah, il ne doit pas recourir au tayamoum, même s’il ne dispose pas d’eau durant tout un mois. Et comment, dans ce cas, poursuivit Abou Moussa, concilier (le refus du tayamoum) avec ce verset de la sourate « El Maïda – La table servie» : « …Si vous êtes en état d’impureté et que vous ne trouviez pas d’eau, ayez recours au tayamoum… » ( ?) (Coran 5.6). – Si j’autorisais cette pratique envers les fidèles précisa ‘Abdallah, dès que l’eau serait froide, ils se presseraient pour faire le tayamoum. – Alors vous désapprouvez cette pratique ? fit El A’amach à l’adresse de Chaqiq. – Oui, répondit celui-ci. » (1)
(1) : Il faut cependant rappeler, la prééminence absolue des révélations coraniques sur les opinions personnelles.