Abou Saïd El Khodry a dit : « Alors que nous étions avec l’Envoyé de Dieu qui procédait à un partage, nous vîmes arriver un homme nommé Dhou El Khouaïssira, de la tribu des Benou Temim. – Ô Envoyé de Dieu ! lança-t-il, soit juste (dans le partage). – Malheureux ! répondit le Prophète, et qui serait impartial si moi je ne le suis pas ? Je serais bien méprisable et perdu si je n’avais pas été impartial. ‘Omar (qui était présent) s’écria alors : – Ô Envoyé de Dieu ! Autorise-moi à lui trancher le cou ! – Laisse-le, répliqua le Prophète, il a des amis avec lesquels vous dédaigneriez de pratiquer le jeûne à la façon dont ils jeûnent et vous dédaigneriez d’effectuer la prière à la façon dont ils prient. Ils récitent le Coran du bout des lèvres et ils sortiront promptement de la religion, à la manière d’une flèche qui traverse (un corps) de part en part. On regardera la pointe (de la flèche) on n’y trouvera rien, on regardera le joint et on n’y trouvera rien, on regardera la hampe, on n’y trouvera rien, on observera l’empenne et on ne trouvera rien. Ainsi la flèche aura devancée les humeurs et le sang (1) … »

(1) : La vitesse de la flèche aura été si grande, que rien n’a pu s’y fixer.

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