Ibn Abou ‘Aoufa a dit : « La faim s’abattit sur nous durant les nuits de l’expédition de Khaïbar. Le jour de la bataille, nous capturâmes des ânes domestiques que nous égorgeâmes. Les marmites bouillaient (en vue de faire cuire) quand le héraut de l’Envoyé de Dieu cria : – Renversez les récipients ! Ne mangez pas la viande d’âne ! – Nous nous dîmes, ajoute ‘Abdallah, que le Prophète n’avait interdit la consommation, que parce que les animaux n’avaient pas été soumis au prélèvement du cinquième (le quint). D’autres dirent : – La prohibition est totale. Je demandai son avis à Saïd Ben Djobaïr, dit Chaïbani, il me répondit : – La prohibition imposée par le Prophète est totale. »
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